Session inaugurale de l’Observatoire international des infrastructures de transport (ITIO) dans le cadre des Nations Unies

  • L’Observatoire de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies a été créé avec la coopération de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), du Secrétariat de l’Organisation de coopération économique (ECO) et du Centre d’études des transports pour la Méditerranée occidentale (CETMO) et a été financé par la Banque islamique de développement (BIsD).
  • L’ITIO est un outil de collecte et de visualisation de données sur les principales infrastructures de transport en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Le 6 septembre 2022, dans le cadre de la 35ème session annuelle du Groupe de travail sur les tendances et l’économie des transports (WP5) de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), la session inaugurale de l’Observatoire international des infrastructures de transport (ITIO) a été organisée.

L’ITIO est le point de rencontre et l’outil de consultation sur les infrastructures de transport de la CEE-ONU. Il est basé sur une plateforme SIG web qui collecte des données sur différents réseaux et infrastructures de transport en Europe, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, couvrant les routes, les chemins de fer, les voies navigables, les ports, les aéroports, les terminaux intermodaux, les centres logistiques et les points de passage frontalier.

Les principaux objectifs de l’Observatoire sont : renforcer la coopération entre les différentes initiatives en matière d’infrastructures de transport ; créer des économies d’échelle et maximiser l’efficacité en aidant les gouvernements et les organisations à faire plus en dépensant moins ; fournir des contributions concrètes et tangibles aux gouvernements en hébergeant les données et les résultats de différentes études thématiques ; diffuser les connaissances et les meilleures ou bonnes pratiques ; entre autres.

L’ITIO a été développé grâce au soutien financier de la Banque islamique de développement (BIsD) et à la collaboration du Centre d’études des transports pour la Méditerranée occidentale (CETMO), de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO) et du secrétariat de l’Organisation de coopération économique (OCE), qui regroupe des pays d’Europe, du Caucase, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est.

Tout au long de la session, les différentes entités collaboratrices ont réaffirmé leur engagement envers le développement de l’Observatoire et l’ont présenté comme un modèle de collaboration et de coordination internationale dans le domaine du transport, en raison de sa capacité à collecter et à montrer des informations spécifiques et intégrées provenant des différents corridors de transport. Plus précisément, le CETMO a souligné l’importance de l’ITIO pour offrir une vision objective des priorités infrastructurelles des différentes régions, ainsi que la complémentarité entre les réseaux de transport des régions voisines, y compris le réseau multimodal du GTMO 5+5, à une époque de grande transformation du système de transport mondial avec des processus tels que la numérisation ou la décarbonisation et la transition énergétique.

D’autre part, la session a également servi à démontrer le fonctionnement de l’outil. Ainsi, après s’être enregistré et avoir défini le type d’utilisateur (gouvernement, banque multilatérale de développement, organisation régionale ou grand public), il serait possible d’accéder, par exemple, aux caractéristiques physiques d’une section spécifique de l’infrastructure routière d’un corridor donné, mais aussi à l’impact du changement climatique sur une infrastructure.

Enfin, l’importance de l’engagement des pays et des entités internationales envers l’ITIO a été soulignée, afin de continuer à enrichir son contenu avec des informations en attente ou des données plus actualisées. Cet engagement devrait renforcer le rôle de l’ITIO en tant qu’outil de promotion du développement et en tant qu’exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la coopération en matière de transport.