VÉHICULES SANS PILOTE, TYPES ET ÉVOLUTION
Les véhicules sans pilote sont tous les véhicules gérés sans équipage. Il existe toute une large gamme de véhicules aériens, terrestres, maritimes, sous-marins ou aérospatiaux, sans pilote, avec différentes degrés d’autonomie, allant de complètement contrôlés par les humains aux véhicules entièrement autonomes.
Véhicules Télécommandés
Ce sont des véhicules gérés à distance par des humains avec différents degrés d’assistance du système. Ils ont d’abord été développés par l’armée, et après la réduction de leur volume, ils ont été rapidement adoptés par les amateurs, et plus tard par les secteurs productifs. Actuellement, ils sont utilisés pour des usages très spécifiques non seulement pour le combat et le divertissement, mais aussi pour la surveillance, le contrôle et la livraison de petits colis.
Véhicules Pilotés par l’IA: Véhicules Autonomes et Semi-Autonomes
L’IoT, l’IA et la robotique sont déjà capables de guider des véhicules entièrement autonomes. Certains véhicules autonomes sont pleinement opérationnels, rentables et déployés pour utilisations trés mspécifiques, en particulier dans les fonctions d’entreposage et d’opérations aériennes. Les entreprises et organisations qui les ont déployés ont déjà obtenu de bons résultats fonctionnels et économiques et ils son en train d’augmentent leur déploiement.
La principale limitation à l’adoption généralisée des véhicules autonomes n’est pas la technologie, mais le fait que plus autonomes les véhicules sont, plus les effets peuvent être perturbateurs sur le reste des véhicules et opérations dirigés par des hommes. Pour cette raison, son utilisation généralisée nécessite une réglementation administrative préalable et, dans le cas aérien et terrestre, de nouveaux systèmes de contrôle et des modifications substantielles de l’infrastructure publique.
ADOPTION ET EFFETS DES VÉHICULES AUTONOMES ET SEMI-AUTONOMES
L’IoT, l’IA et la robotique sont déjà capables de guider des véhicules entièrement autonomes. Certains véhicules autonomes sont pleinement opérationnels, rentables et déployés pour utilisations trés spécifiques, en particulier dans les fonctions d’entreposage et d’opérations aériennes. Les entreprises et organisations qui les ont déployés ont déjà obtenu de bons résultats fonctionnels et économiques et ils son en train d’augmentent leur déploiement.
La principale limitation à l’adoption généralisée des véhicules autonomes n’est pas la technologie, mais le fait que plus autonomes les véhicules sont, plus les effets peuvent être perturbateurs sur le reste des véhicules et opérations dirigés par des hommes. Pour cette raison, son utilisation généralisée nécessite une réglementation administrative préalable et, dans le cas aérien et terrestre, de nouveaux systèmes de contrôle et des modifications substantielles de l’infrastructure publique
Analyse du CETMO 2021, adaptée de McKinsey & Company (4)
Ces barrières réglamentaires et d’infrastructure varient énormément, selon l’environnement dans lequel circulent les véhicules autonomes. Pour les véhicules sous-marins les barrières sont minimes, pour les maritimes son peu nombreusses, et pour les véhicules aériens elles sont importantes car ces vèhicles nécessitent des ajustements sur le contrôle de l’espace aérien. Dans le cas des véhicules autonomes terrestres, les exigences en matière d’infrastructure pour permettre leur utilisation conjointe avec des véhicules pilotés, constituent un énorme obstacle.
En effet, c’est ce besoin de réglementation et d’infrastructure, ce qui limite son utilisation actuelle plus large par la plupart des secteurs productifs. Pour cette raison, l’utilisation actuelle et dans les 7 à 10 prochaines années des véhicules guidés par l’IA se concentre sur les véhicules assistés semi-autonomes.
Camions Autonomes, Encore à un Stade Immature
Les véhicules autonomes ayant le plus grand impact économique et social potentiel sont les camions autonomes, qui, en plus d’exiger des changements réglementaires et infrastructurels, sont encore technologiquement immatures. D’autre part, la conduite de camions semi-autonomes progresse avec l’expérimentation dans le peloton de camions avec un seul conducteur dans le camion de tête, qui devrait être technologiquement prêt dans 2 à 5 ans. Les camions de peloton sans pilote, entièrement autonomes pour la conduite sur autoroute en ligne droite, devraient être technologiquement matures dans 5 à 7 ans, tandis que l’élimination totale des chauffeurs de camion nécessitera un minimum de 7 à 10 ans (1).
En tant que les camions autonomes sont une technologie immature mais potentiellement innovante, il est largement conseillé aux opérateurs, aux entreprises et aux administrations du transport et de la logistique de se tenir au courant des évenements a venir.
Drones Autonomes et Semi-autonomes
Contrairement aux camions autonomes, les drones sont technologiquement plus matures, disponibles et se prêtent à un déploiement plus large. Ils peuvent être contrôlés à distance et même voler de manière autonome, grâce à des plans de vol contrôlés par logiciel et à des capteurs intégrés d’Internet des objets. Comme le reste des véhicules sans pilote, la plupart relèvent de la section partiellement autonome.
Les drones commerciaux destinés aux entreprises et aux consommateurs sont déjà largement utilisés, surtout pour le suivi et la surveillance en matière de sécurité publique, le contrôle des installations et des infrastructures, l’agriculture, les télécommunications et les activités d’exploration énergétique, entre autres, tout en étant en cours d’essai sur le fret.
Outre la surveillance à courte et longue portée, il existe d’autres utilisations déjà matures sur le plan technologique, comme prendre des photos et les analyser, exécuter des tâches difficiles ou intenses, le divertissement et la publicité et les bandes passantes multimédia.
Le transport de fret par drone à l’échelle commerciale devrait être technologiquement prêt dans 5 à 7 ans et celui des passagers dans 7 à 12 ans (2) (3). On s’attend à ce que les drones aient un impact économique important, à titre d’illustration, l’impact annuel estimé sur le PIB des États-Unis est de 31 à 46 milliards de dollars par an d’ici 2026. (3)
Malgré toutes ces estimations de maturité technologique, les barrières réglementaires et infrastructurelles, et la nécessité de son acceptation par la population, rendent son adoption et son utilisation massive irréalisables dans au moins une décennie. Nous suggérons que, compte tenu de sa capacité de rupture et de création de valeur économique, les administrations et les opérateurs se tiennent informés et appliquent son utilisation à des fonctions spécialisées déjà éprouvées.
IMPACT DES DRONES ET VÉHICULES SEMI-AUTONOMES DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
Dans les pays en développement, les drones sont prêts à générer une valeur significative dans de nombreux domaines, par exemple dans la surveillance de l’agriculture, l’ensemencement et la fertilisation. En ce qui concerne le transport, ils peuvent combler, voire dépasser le fossé des infrastructures de transport et fournir le transport d’articles à haute valeur sociale, comme le matériel médical et les vaccins, le tout à grande vitesse et à moindre coût, dans les zones où les routes sont limitées, voire inexistantes. Ils peuvent permettre également de repenser la planification et la construction des futures infrastructures de transport, en concentrant les investissements sur les routes principales et les voies ferrées et en laissant le transport du dernier kilomètre aux drones.
Références:
VÉHICULES AUTONOMES ET SEMI-AUTONOMES, EFFETS SUR LE TRANSPORT ET LA LOGISTIQUE
Les véhicules autonomes et les drones ont énormément évolué, intégrant l’IA, les robots et de multiples capteurs et actionneurs équipés d’Internet des objets, générant une grande variété d’applications et d’effets dans le transport et la logistique.
Transport de Marchandises
Amélioration de la fluidité du trafic et réduction de la circulation: Les véhicules autonomes et les drones, en raison de leur capacité de charge initialement mineure et de leur moindre coût par unité, augmenteront le nombre de véhicules dans une flotte donnée, permettant un meilleur ajustement de l’offre et de la demande, ainsi que de la planification, pour réduire la saturation des infrastructures (routes, voies maritimes et espace aérien).
D’un autre côté, et en raison du grand nombre de véhicules, les itinéraires devront probablement faire l’objet de créneaux horaires planifiés et approuvés, comme c’est actuellement le cas dans le transport aérien. Dans les étapes ultérieures, les autorités du centre de contrôle devront peut-être être mises en place pour rationaliser et contrôler le trafic, ainsi que pour résoudre les conflits d’intérêts potentiels.
Réaménagement du personnel et nouvelle formation: Cette technologie a un effet évident sur les connaissances requises par ses opérateurs plus orientées vers le contrôle, la maintenance et l’optimisation et la gestion des exceptions et problèmes. Le personnel, n’étant pas physiquement impliqué dans l’opération, travaillera dans un environnement plus sûr. Les accords de travail et leurs détails sur les limitations de temps, les restrictions du tachygraphe et les contrats de travail seront modifiés.
Augmentation de la capillarité dans la distribution: Accés de manière rentable pour les entreprises de transport aux sites éloignés ou non stratégiques. Par exemple, les régions dépeuplées éloignées des grandes urbanisations ou des zones industrielles.
Meilleur surveillance à distance et sécurité accrue dans les grandes infrastructures telles que les terminaux, les ports et les aéroports.
Transport des Passagers
Réduction de la saturation : les véhicules autonomes, reposant sur des analyses, permettent la gestion de la capacité, la planification et le choix d’itinéraire qui, allié à une réduction de l’espace pour opérer, entraîne une augmentation de la capacité du système et une amélioration du flux de trafic.
Optimisation des opérations et nouveaux services: pour les opérateurs, il existe des réductions significatives potentielles des ressources d’exploitation du service, des ressources qui peuvent être redistribuées pour effectuer d’autres tâches au sein du service ou des services supplémentaires. À titre d’exemple, on peut citer l’’augmentation de la fluidité du système de transport avec les services du dernier kilomètre par des véhicules sans pilote. Les Véhicules Autonomes permettront également le déploiement définitif du transport à la demande.
Sécurité accrue des voyages : lors de les déplacements en automatisant la conduite, tant pour les utilisateurs que pour le personnel qui pourra diriger les voyageurs à distance si nécessaire.
Réorganisation de la main-d’œuvre et des compétences : La redistribution des ressources humaines (en réduisant le besoin de personnel d’encadrement) peut être utilisée comme une opportunité pour améliorer le contact direct avec le client à bord.
Amélioration de la surveillance à distance et de la réponse aux incidents : à l’instar du transport de fret, les drones facilitent la surveillance des installations et des infrastructures critiques. De plus, les drones permettent une réponse quasi immédiate aux incidents et problèmes de service et un gain d’efficacité, très significatif dans les tâches d’inspection et de maintenance.
Sources: CETMO et“Impacte de les KETs en la digitalització dels diferents àmbits del transport”, CENIT-CINESI – Désembre 2020.
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